Santé

Les différentes pathologies du cœur

Le cerveau et le cœur sont les deux organes vitaux qui permettent à tout être vivant de vivre. Le dysfonctionnement de l’un de ces deux éléments entraîne une impossibilité pour l’organisme, et donc le corps, de fonctionner. Le cœur permet la circulation sanguine. Sans lui, le corps ne peut s’approvisionner en oxygène. Cela suffit à comprendre pourquoi il est l’un des piliers de la vie. Malheureusement, le cœur n’est ni protégé, ni infaillible. Il peut également être victime, il peut subir une ou plusieurs pathologies : ce sont les pathologies cardiovasculaires. Voici une petite liste des différentes cardiopathies.

L’arrêt du cœur

Les pathologies du cœur peuvent entraîner l’arrêt cardiaque. Cet arrêt peut être temporaire ou définitif, auquel cas on est face à ce que les médecins appellent « mort subite ». Un arrêt cardiaque n’entraîne donc pas toujours la mort. Néanmoins, il faut agir vite, extrêmement vite, pour garder le patient en vie. Le défibrillateur est au service de cette réactivité. Les professionnels de la santé, ainsi que les particuliers, peuvent en trouver chez Médic affaires. Il existe des défibrillateurs automatiques ou DEA, des défibrillateurs semi-automatiques ou SEA. L’utilisation du défibrillateur doit intervenir avant l’arrêt cardiaque. Plus exactement, l’appareil est utilisé sur le patient durant la phase d’arythmie des ventricules. Cette arythmie peut être soit une tachycardie ventriculaire, soit une fibrillation ventriculaire (contractions répétée et anarchique des oreillettes).

L’hypertension artérielle

C’est peut-être la maladie la plus connue lorsque l’on évoque les pathologies cardiovasculaires. Le suivi de cette maladie est associé à l’utilisation du tensiomètre, qu’il soit manuel ou électrique, qu’il soit à fixer au poignet ou au bras. L’hypertension artérielle, lorsqu’elle n’est ni contrôlée ni traitée, engendre soit la survenance de l’infarctus du myocarde, soit un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). L’hypertension artérielle peut être provoquée par une mauvaise hygiène de vie : consommation d’alcool, absence d’activité physique et sédentarité extrême, état de stress récurrent ou quasi-permanent, tabagisme qu’il soit permanent ou fréquent, taux de cholestérol élevé, taux de glycémie instable ou trop souvent élevé, alimentation déséquilibrée et peu saine, alimentation trop souvent riche en sel, prise fréquente d’excitants (y compris le café), sommeil insuffisant durant un long laps de temps, surcharge pondérale, prise de pilules contenant une forte dose d’œstrogènes.

L’infarctus

C’est l’autre pathologie la plus connue du cœur. L’infarctus du myocarde c’est d’abord un état. Il correspond à la nécrose d’une partie d’une région (ou d’une zone) du cœur. La nécrose de cette zone signifie que celle-ci ne reçoit plus d’oxygène, autrement dit, qu’elle ne bénéficie plus d’une irrigation en sang. Or, c’est ce sang qui diffuse l’oxygène dans le corps en entier. Au niveau du cœur, c’est l’artère coronaire qui se charge de cette irrigation. S’il ne peut réaliser cette irrigation, c’est parce qu’il est obstrué. Il y a trois raisons, indépendantes entre elles, à cette obstruction : la thrombose, l’athérosclérose, un spasme. La thrombose est un caillot qui se forme dans l’artère, l’athérosclérose désigne des plaques d’athérome qui apparaissent sur la paroi de l’artère et le spasme est une contraction soudaine de l’artère sur une durée qui n’est pas précise. L’obstruction de l’artère empêche celui-ci d’envoyer le sang vers le cœur qui, par conséquent, se retrouve mal oxygéné. L’infarctus est la suite d’une angine de poitrine qui est mal traitée. L’électrocardiogramme (ECG), réalisé avec un électrocardiographe, est l’appareil le plus fiable pour déceler le plus tôt possible le risque d’un infarctus. Une personne qui subit une oppression thoracique prolongée, une vingtaine de minutes, c’est généralement le signe qu’un infarctus est en train de se produire. Dés l’apparition de la douleur, il est fondamental d’appeler le SAMU au 15.

Les problèmes liés au rythme cardiaque

Lorsque le rythme cardiaque (c’est-à-dire la manière dont se produisent les battements du cœur) est perturbé, on est face à une arythmie cardiaque. Lorsque le rythme s’accélère subitement, et dans des proportions excessives, il s’agit d’une crise de tachycardie. Lorsqu’il se produit une arythmie, le cœur ne se contracte plus à la vitesse normale 60 à 80 fois par minute. Les contractions deviennent également irrégulières. Durant l’arythmie, le cœur du patient se met à battre soit à moins de 60 pulsations, soit à plus de 100 pulsations par minute. Ce changement du nombre des pulsations survient sans aucune explication. On parle d’une tachycardie lorsque le cœur se met à se battre très rapidement, à un rythme dépassant les 100 battements/min. Un cœur en bonne santé affiche 60 à 90 battements par minute. Cette accélération s’accompagne de deux impressions chez le patient : il a l’impression que sa poitrine reçoit des coups puissants et il ressent des malaises. Il arrive également que le patient perde connaissance. Il existe plusieurs type de tachycardie : la tachycardie sinusale, la tachyarythmie, la tachycardie jonctionnelle, la tachycardie ventriculaire, la tachycardie induite par le syndrome de Wolff-Parkinson-White. Un oxymètre de pouls et un stéthoscope permettent de faire les premiers diagnostics. De plus, l’utilisation d’électrocardiographe est nécessaire pour le suivi et entre dans le cadre d’un examen plus approfondi.

La fibrillation auriculaire ou atriale

Pour beaucoup, l’hypertension artérielle, engendrant souvent un AVC lorsqu’elle n’est pas maîtrisée est l’unique problème que peut subir le cœur. Malheureusement, cet organe est fragile et peut être victime de bien d’autres pathologies. Parmi elles, figure la fibrillation auriculaire. Cette maladie touche surtout les personnes qui ont plus de 60 ans. La fibrillation auriculaire désigne une contraction désordonnée des oreillettes. Cette anarchie engendre à son tour une contraction anormale des ventricules. La victime fait des palpitations, elle a l’impression que sa poitrine est oppressée, elle peine à respirer, elle se sent fatiguée (voire épuisée), elle est essoufflée et elle est angoissée sans qu’elle sache pourquoi. En raison de cette angoisse qui survient sans raison apparente, il est possible qu’elle fasse une syncope, c’est-à-dire, qu’elle s’évanouisse. Une fibrillation atriale peut s’accompagne d’un œdème pulmonaire. Cette pathologie peut également déboucher sur accident vasculaire cérébral.

L’insuffisance cardiaque

Le problème se trouve au niveau de la pompe cardiaque, qui survient en raison de l’apparition de lésions cardiaques. Le cœur devient incapable de fournir le corps en oxygène, car il a du mal à diffuser du sang correctement : le débit de sang est faible. On distingue l’insuffisance cardiaque diastolique et l’insuffisance cardiaque systolique. Une personne souffrant d’une insuffisance cardiaque est très essoufflée aussi bien durant une activité physique qu’au repos, ainsi que lorsqu’elle est allongée. Elle est également fatiguée, des parties de son corps se mettent à gonfler et elle gagne du poids (environ 1 kilo par jour). Si plusieurs de ces symptômes apparaissent, il est indispensable de consulter un médecin qui procédera, entre autres, à une échocardiographie, à une coronarographie et à un test d’effort.
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